D’où vient le vent ? Principes généraux

Le vent naît des mouvements des masses d’air qui composent l’atmosphère.

L’atmosphère est un gaz qui répond aux règles de la thermodynamique.

Le soleil réchauffe les océans et les terres émergées qui emmagasinent cette énergie et la restituent selon leur masse thermique et l’angle selon lequel ils reçoivent le soleil.

Lors de la restitution de la chaleur solaire absorbée par les matériaux qui forment notre planète, la couche de gaz à leur contact s’échauffe.

Un gaz chaud se dilate, prend du volume et voit ainsi sa masse volumique s’abaisser. A volume égal, il devient alors plus léger qu’un gaz à la température plus basse.

Le gaz le plus léger monte alors au-dessus du plus lourd, verticalement mais aussi horizontalement entre des couches d’air différemment échauffées.

C’est ce mouvement que, à l’échelle de la planète et de l’atmosphère, l’on appelle le vent.

Mais pourquoi le vent ne se déplace-t-il pas de manière rectiligne ?

Parce que la terre tourne sur elle-même et que la force de Coriolis influe sur les trajectoires des vents.

Ainsi, l’air équatorial, chaud, s’élève pour être remplacé par de l’air froid, en provenance des pôles, pour donner naissance aux alizés !

A l’échelle d’une cheminée, on l’appelle tirage, c’est un mouvement vertical.

A l’échelle d’un logement, une porte qui claque lorsqu’on l’ouvre en hiver, est mise en mouvement horizontal par la différence de température entre l’air froid extérieur et celui, plus chaud, du logement chauffé.*

La force de Coriolis

Basses et hautes pressions

La pression atmosphérique varie à la surface de la terre entre hautes et basses pressions.

La pression moyenne s’élève à 1013 hPa (hectopascal équivalent de millibar) au niveau de la mer.

Les dépressions, auxquelles appartiennent les phénomènes comme les ouragans et les cyclones, peuvent la faire chuter à moins de 870 hPa comme au centre d’un ouragan en Mer de Chine.

Les anticyclones, qui caractérisent les hautes pression annonciateurs de beau temps, peuvent générer une pression supérieure à 1086 hPa (observée en Mongolie).

Quand l’air froid et lourd descend à la surface de la terre, le baromètre monte, et de hautes pressions empêchent la formation de nuages et de précipitations.

A l’inverse, le baromètre descend quand l’air chaud descend et permet ainsi la formation de nuages qui peuvent évoluer en précipitations.