Dénomination des vents
Les vents sont nommés selon leur direction (vent d’ouest, vent du nord) mais aussi selon des appellations locales comme Mistral (vent de NE, descendant la vallée du Rhône), Noroît (vent du N ou du NO en Atlantique et en Manche), Tramontane (vent du N sur la côte méditerranéenne française), Libeccio (SO en Corse) ou encore Bora (NE sur l’Adriatique), Foehn (vent des Alpes, secteur S) ou Meltem (NE et NW en mer Egée).
Classification des vents
Les vents sont classifiés selon leur direction et leur vitesse.
La vitesse du vent se mesure avec un anémomètre, souvent monté en tête de mât.
La vitesse moyenne du vent sur une période de 10 minutes fait figure d’unité de mesure et est décrite dans l’échelle de Beaufort, du nom d’un amiral anglais du temps de la marine à voile.
Cette échelle classe les vents selon leur vitesse moyenne, les rafales ne sont pas prises en compte, en douze catégories allant de Calme (0 Beaufort) à Ouragan (12 Beaufort).
Les tornades, des vents tourbillonnants très violents, sont, quant à elles, classés selon l’échelle de Fujita-Pea rson en 13 catégories dont seules les 6 premières ont été déjà enregistrées.
Les 3 vents qui intéressent le marin
En navigation, et plus particulièrement à la voile, on ressent 3 natures de vents différents.
Ces natures sont liées, étudions ce lien.
Le vent vrai
C’est le vent ressenti par un observateur immobile sur son visage. Il ne comporte pas de composante de vitesse de déplacement de l’observateur.
Le vent vitesse ou vent relatif
C’est le vent que l’on ressent sur son visage lorsqu’on se déplace en vélo, par grand calme (absence de vent réel). Ce vent vitesse égale, en intensité la vitesse de déplacement de l’observateur. Il croit avec l’augmentation de la vitesse.
Le vent apparent
C’est le vent tel que le ressent le skipper à la barre d’un voilier en déplacement.
C’est selon ce vent que doivent se régler les voiles du voilier.
Le vent apparent résulte de la somme vectorielle du vent vrai et du vent vitesse ou vent relatif .
En pratique, imaginons la situation suivante: bien réglés, nous subissons une augmentation de la vitesse du vent réel mais sans modification de sa direction. Notre vitesse augmente ainsi que la somme vectorielle vent vrai+vent vitesse.
La direction du vent apparent change, (cette somme vectorielle) sans que celle du vent réel n’ait bougé.
Pour faire évoluer au mieux le voilier, il nous faut alors reprendre le réglage de nos voiles.
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